Le système Atomiswave fut présenté en grande pompe par Sammy en 2002 lors du 41ème salon d’arcade AOU Show et commercialisé au début de l'année 2003.
Compacte, très facile à utiliser et modulable, l’Atomiswave se voulait-être le nouveau système à succès de l’arcade, le successeur spirituel du Neo-Geo MVS.
Pourquoi avoir sortit un système d’arcade techniquement obsolète à base de console sur le déclin des sa sortie en 2002 ? Avec ce système d’arcade, Sammy voulait sortir des jeux bons marchés et le plus rentable possible pour les exploitants. En plus des salles d’arcade japonaises, Sammy visait le marché international de l’arcade.
L'Atomiswave se veut être un système de jeu à bas coût, très facile d'utilisation et aisément modulable, avec la possibilité de brancher facilement des pistolets, des doubles joysticks, un volant ou un trackball. Les jeux se présentent sous forme de cartouches petites, très légères, solides et très facilement interchangeables.
Dès son lancement, l'Atomiswave bénéficie du soutien de la société SNK Playmore qui décide d'abandonner le développement en arcade sur Neo-Geo MVS au profit de ce système pour ses futurs jeux (avant de repartir sur le Taito Type X²). Les autres développeurs supportant le système sont Dimps, IGS et Arc System Works, mais la majorité des titres Atomiswave sont développés par Sammy.
Rappelons également que Sammy et Sega, possédant déjà tous-deux un passé dans les jeux vidéo et l'arcade, ont fusionné en 2004, durant l'exploitation de ce système. Les deux entreprises font partie du même groupe, dirigé maintenant par l'entreprise mère Sega Sammy Holdings.
L'Atomiswave fut un semi-échec pour Sammy. Ne sortit au final qu'une trentaine de jeux sur le système avant qu'il ne soit abandonné fin 2009.
Voila à quoi ressemble la carte mère Atomiswave sur lequel on plug les jeux, vu de tous les cotés.
Les dimensions de l'Atomiswave sont de 27 cm par 21 cm pour un poids d'environ 3,5 kg. Par contre les cartouches sont toutes petites et très légères (à peine 100g).
La connectique est très simple: un connecteur JAMMA, un connecteur cartouche, un potentiomètre pour le son, un port série pour le modem, une sortie stéréo (connecteur 10pins JST) et une sortie VGA.
Le système dispose de deux petits interrupteurs (dip switch): le premier pour mettre l’Atomsiwave soit en affichage 15khz (320*240) par le JAMMA, soit en affichage 31khz (640*480) par la sortie VGA.
Au niveau des contrôle, le système utilise 5 boutons câblés sur le JAMMA (norme JAMMA+).
Techniquement, l'Atomiswave est un hardware Dreamcast avec plus de mémoire vive et de mémoire vidéo, tout comme le système Naomi de Sega. Il n'est d'ailleurs pas rare de voir le logo de Sega lors des séquences de boot de l'Atomiswave. Bien que très proche, ces 2 systèmes ne sont pas inter-compatibles.
Les jeux et la cartes mère sont Region Free, il suffit d’aller dans le test menu de la carte mère pour ajuster la région et donc la langue. Une pile lithium CR2032 permet la sauvegarde des paramètres du BIOS comme le free play ou la région donc il faut la vérifier périodiquement afin d’éviter d’éventuels dégâts.
Hitachi SH-4 32-bit RISC CPU (200 MHz 360 MIPS / 1.4 GFLOPS)
ARM7 Yamaha AICA 45 MHZ (with internal 32-bit RISC CPU, 64 channel ADPCM)
Graphic Engine: PowerVR 2 (PVR2DC)
Palette graphique : environ 16 770 000 couleurs (24 bits)
Polygones: 2.5 Million polys/sec
Vitesse de rendu: 500 M pixel/sec
Fréquence de balayage : 15Khz ou 31Khz (au choix via dip-switch en façade de la carte).
Effets gérés : Bump Mapping, Fog, Alpha-Bending (transparence), Mip Mapping (polygon-texture auto switch), Tri-Linear Filtering, Anti-Aliasing, Environment Mapping, Specular Effect.
Main Memory: 16 MByte
Graphic Memory: 8 MByte
Sound Memory: 2 MByte
Merci à la communauté Arcade Otaku pour ces tips afin de différencier une cartouche originale d'un Bootleg
Vérifier le serial number. Tous les bootlegs ont le même label et le même numéro de série.
Le texte “Made In Japan” n'apparaît pas sur le sticker Label d'un boot.
Les stickers Label des cartouches originales ont des coins arrondies, ceux des bootlegs sont carrés.
Quand on insert un bootleg dans la carte mère, elle semble ne pas s'enfoncer totalement.
Si vous démontez une cartouche originale, vous verrez que le petit guide plastique servant au remontage ne peut pas être remonté correctement, au contraire d'un bootleg (oui, les bootlegs sont mieux fabriqués que les originaux !)
Une fois démontée, vous pouvez aussi voir que la pcb d'un bootleg diffère de l'original. De l'expérience de l'auteur de ces tips, les bootlegs Hokuto No Ken et Samurai Shodown ont été fabriqués fin 2009 et le logo Sega est manquant. A noter aussi que les puces d'un bootleg sont toutes soudées d'un seul côté de la PCB alors qu'elles le sont sur les 2 faces sur une PCB originale.